Yoga et endométriose : comment le yoga a transformé mon quotidien

Introduction

J’ai découvert le yoga grâce à une collègue de travail qui m’a un peu forcée à essayer. Je me disais : « Oh non, pas le yoga, c’est trop mou ! » Combien de personnes partagent encore cet avis ? Le yoga est souvent perçu comme quelque chose de doux — et il peut l’être, bien sûr — mais il peut aussi être très intense. À l’époque, j’étais en quête de quelque chose de dynamique et je n'avais pas encore compris à quel point le yoga et l'endométriose étaient liés.

Débuter avec le yoga : du Bikram au Hatha

C’est ainsi que j’ai testé le yoga bikram. Bon, c’était peut-être un peu violent pour débuter… mais c’est ce qui, à l’époque, m’a permis d’accrocher à la pratique. C’était en 2016 !

Depuis, mon rapport au yoga a énormément évolué. Ma formation en tant que professeur de yoga a évidemment joué un grand rôle dans cette transformation. J’ai choisi de me former au Hatha Yoga, car pour moi, c’est la racine du yoga traditionnel. Je voulais comprendre sa philosophie en profondeur.

Une immersion totale dans la philosophie du yoga

J’ai donc décidé de suivre ma formation au Centre Sivananda, dans leur ashram situé à Orléans. Pendant un mois, j’ai vécu dans un autre monde, rythmé par les satsangs, la pratique du yoga, des cours de philosophie, l'étude de la Bhagavad Gita et le karma yoga.

Le satsang se compose d’une méditation, de chants sanskrits et d’un enseignement philosophique mené par un swami (un moine), autour d’une thématique particulière. Nous le faisions matin et soir.

La journée continuait avec une pratique de yoga, elle durait 1h30. Chaque pratique débutait et se terminait par un Savansa. Nous y faisions des exercices de respiration avant d'enchainer sur les asanas (posture de yoga), l'enchainement restait globalement le même. Nous pouvions ainsi constater l'évolution de notre pratique au fur et à mesure des jours passés.

Nous étions heureux de pouvoir prendre notre premier repas après la pratique, à 10h. Je ne me suis jamais autant régalée que dans l'ashram, nous mangions exclusivement végétarien car dans la philosophie du yoga, l'alimentation est végétarienne, de plus, certains aliments ne sont pas tolérés car ils ne sont pas sattviques (qui comportent les qualités yogiques).

A la suite de ce repas, pour ma part, je devais faire mon karma yoga. Le karma yoga est une action désintéressée, je vous ferai un post sur les quatre voies du yoga qui permettra d'en connaître davantage sur cette notion. Chacun participait à la vie de l’ashram à travers le karma yoga. Celui-ci était très challengeant pour moi, je suis phobique des abeilles et nous étions en plein été, imaginez le nombre d'abeilles qui rôdaient autour de la nourriture !

Nous enchainions par un cours sur la Bhagavad Gita, un texte fondamental du yoga, puis un cours de philosophie pour continuer sur une deuxième pratique de yoga d'1h30 axée sur la pratique en tant que professeur.

Il était temps d'avoir le repas du soir puis de se rejoindre pour le satsang du soir. La journée, se terminait à 21h30 et nous avions hâte de se coucher après une journée aussi intense !

Je me souviens être sortie de cette formation pleine d’amour et de joie. Cela peut sembler un peu "perché" pour certains, mais quand on est détaché de la routine quotidienne — métro, boulot, dodo — et qu’on pratique en conscience, en mangeant des aliments bénéfiques pour le corps, on se rend compte à quel point cela nous fait du bien, physiquement comme mentalement.

Depuis, je pratique toutes sortes de yoga, mais je ne suis plus dans la performance comme je l’ai été au début. Je suis dans une pratique consciente, connectée à mon corps, à mon mental. Je suis présente à 100 %, et cette connexion me permet une vraie déconnexion du reste. C’est une pratique qui agit directement sur mon système nerveux.

Yoga et endométriose : les bienfaits concrets sur le corps et l’esprit

Le yoga est devenu un indispensable, un non-négociable dans ma vie. Même si je pratique d’autres sports, comme le pilates par exemple, je n’y retrouve pas les mêmes bienfaits. La sensation que j’ai à la fin d’un cours de yoga est unique : un bien-être total. Mon corps est relâché, détendu, mon esprit est clair, et je suis en joie.

Trouver sa pratique personnelle

C’est pour toutes ces raisons que le yoga est devenu si essentiel à ma vie. Je vous souhaite sincèrement de trouver une pratique qui vous apporte autant que le yoga m’apporte. Chaque personne est différente, et il est important de trouver ce qui vous correspond.

Très prochainement, je vous partagerai un article dédié aux bienfaits de l’activité physique sur l’endométriose.

Liens internes pour approfondir

Pour aller plus loin sur les piliers de l’accompagnement de l’endométriose :

• Alimentation et endométriose : comment l’alimentation peut réduire l’inflammation et soutenir le corps.

• Endométriose et activité physique : stratégies douces pour bouger sans douleur.

• Stress chronique et endométriose : outils pour apaiser le mental et le système nerveux.