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Pourquoi les oméga-3 sont essentiels à notre santé et particulièrement utiles en cas d’endométriose

  • Photo du rédacteur: Amélie Drot
    Amélie Drot
  • 8 juil.
  • 3 min de lecture
Oméga-3 et endométriose

Les oméga-3 sont des acides gras, aussi appelés « bonnes graisses ». Trop souvent diabolisées, les graisses sont pourtant indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. L’essentiel n’est pas d’en avoir peur, mais de savoir faire les bons choix. Car tous les lipides ne se valent pas !


À quoi servent les lipides dans le corps ?


Les lipides remplissent plusieurs fonctions majeures :


  • Rôle structurel : ils constituent les membranes cellulaires, garantes de la communication entre nos cellules. Si notre alimentation est pauvre en bons lipides, nos membranes deviennent rigides, et les échanges cellulaires se dégradent. Cela peut affecter de nombreuses fonctions corporelles, notamment au niveau du cerveau, des glandes hormonales, des neurones ou du système nerveux.

  • Rôle de transport : les lipides permettent l’assimilation des vitamines liposolubles (A, D, E et K).

  • Rôle protecteur : ils réduisent la charge glycémique des repas, participent à l'équilibre hormonal et ont, selon leur nature, un impact anti ou pro-inflammatoire.

  • Rôle énergétique : ils constituent une réserve d’énergie mobilisable, notamment lors d’efforts prolongés.

  • Rôle gustatif : ils apportent du goût et de la texture aux aliments.


Les oméga-3 : des acides gras à privilégier


Les oméga-3 font partie des acides gras polyinsaturés essentiels. Notre corps ne peut pas les fabriquer, ils doivent donc être apportés exclusivement par l’alimentation.


Ils se déclinent principalement en trois types :

  • ALA (acide alpha-linolénique) : d’origine végétale, c’est le précurseur des deux suivants. On le trouve dans les huiles de lin, de cameline, de colza, les graines de chia, de lin moulues, les noix ou encore le pourpier.

  • EPA (acide eicosapentaénoïque) : aux effets anti-inflammatoires et protecteurs cardiovasculaires, on le retrouve dans les petits poissons gras comme les sardines, maquereaux, harengs.

  • DHA (acide docosahexaénoïque) : indispensable à la santé du cerveau, de la rétine et du système nerveux. Présent lui aussi dans les poissons gras et certaines algues.


Pourquoi sont-ils si importants aujourd’hui ?


Notre alimentation moderne est déséquilibrée : nous consommons trop d’oméga-6 (présents dans les produits transformés, huiles raffinées…) et pas assez d’oméga-3. Le ratio idéal oméga-6 / oméga-3 devrait être de 3 pour 1. En réalité, il est souvent de 20 pour 1, ce qui favorise l’inflammation chronique dans l’organisme.


Quels sont les bienfaits des oméga-3 ?


Les oméga-3 agissent à plusieurs niveaux :


  • Réduction de l’inflammation

  • Soutien cardiovasculaire

  • Protection du cerveau et des fonctions cognitives

  • Amélioration de l’humeur

  • Meilleure fluidité sanguine

  • Renforcement du système immunitaire

  • Régulation du cholestérol


Oméga-3 et endométriose : un atout dans la gestion naturelle de la maladie


L’endométriose, une pathologie inflammatoire


L’endométriose est une maladie chronique caractérisée par la présence de tissu endométrial hors de l’utérus. Elle engendre :


  • une inflammation persistante,

  • des douleurs intenses (au niveau des lésions endométriosiques, que ce soit au niveau de l'utérus ou en dehors),

  • un déséquilibre du système immunitaire,

  • des troubles digestifs, urinaires, voire de la fertilité.


L’intérêt des oméga-3 dans l’endométriose

  • Ils modulent la production de prostaglandines, molécules liées à la douleur et à l’inflammation.

  • Ils apaisent les douleurs liées au cycle et aux lésions.

  • Ils contribuent à rééquilibrer le système immunitaire, impliqué dans la progression de la maladie.

  • Ils participent à l’équilibre hormonal et à la qualité des membranes cellulaires.

  • Certaines études montrent une réduction des marqueurs inflammatoires chez les femmes ayant une consommation régulière d’oméga-3.


Comment intégrer plus d’oméga-3 dans son alimentation ?


Par l’alimentation :


  • Poissons gras (sardines, maquereaux, harengs, saumon sauvage) : 2 à 3 fois par semaine

  • Huiles végétales riches en ALA (lin, cameline, colza, chanvre, noix) : en assaisonnement uniquement (non chauffées)

  • Graines de chia, lin moulu, chanvre, et noix : à ajouter dans les salades, porridges, yaourts


En complémentation :


En cas de besoins accrus (maladies inflammatoires, végétarisme…), une complémentation en oméga-3 peut être indiquée. Choisir un complément :

  • à base d’huile de poisson sauvage ou d’algues (version végétale),

  • avec des labels de qualité (IFOS, EPAX, GOED),

  • avec une bonne concentration en EPA et DHA.


En résumé


Les oméga-3 sont des alliés précieux pour notre santé globale — et plus encore en cas d’inflammation chronique comme l’endométriose. Intégrer ces bons gras dans son quotidien, que ce soit via l’alimentation ou la complémentation, est un levier naturel puissant pour soutenir le corps en profondeur, réduire les douleurs, apaiser les déséquilibres et retrouver plus de confort de vie.

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