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🏃‍♀️Endométriose et douleurs chroniques : comment l’activité physique a transformé mon quotidien

  • Photo du rédacteur: Amélie Drot
    Amélie Drot
  • 19 mai
  • 4 min de lecture

Dernière mise à jour : 26 mai

Vivre avec des douleurs chroniques, c’est épuisant. Et l’idée même de faire du sport peut sembler absurde quand chaque geste fait mal. Pourtant, le mouvement peut devenir un allié puissant dans la gestion de la douleur. Dans cet article, je vous partage mon parcours et comment j’ai transformé ma relation au corps grâce au yoga.


Retrouver du plaisir pour vivre mieux l'endométriose

Quand la douleur freine le mouvement


L'injonction au sport, à l'activité physique, peut faire peur, surtout lorsqu'on vit avec des douleurs chroniques. Quand on a mal, on n’a qu’une envie : se recroqueviller sous la couette et qu’on nous laisse tranquille. Oui, je le sais, je l’ai bien connu !

Mais – et oui, il y a un mais – c’est l’activité physique qui m’a aidée à ne plus avoir autant de douleurs, et je vais vous expliquer pourquoi.


Pourquoi tous les professionnels de santé insistent sur le sport ?


Les bienfaits du sport sur le corps ne sont plus à prouver. Toutefois, comprendre en quoi il agit positivement sur ma pathologie est fondamental : c’est ce qui constitue un véritable déclencheur de motivation.

  • Stimulation de l’élimination des toxines. L’activité physique entraîne une augmentation de la transpiration, favorisant ainsi l’élimination des toxines. Dans le cas d’une pathologie liée à une hyperœstrogénie, ce processus est particulièrement important : l’élimination des œstrogènes en excès contribue à alléger la charge hormonale de l’organisme.

  • Amélioration de la mobilité et de la souplesse. Les lésions et adhérences provoquées par la maladie génèrent inflammation et rigidité des tissus. Des pratiques douces et régulières comme le yoga ou le Pilates permettent de retrouver de la mobilité, d'assouplir les tissus, et de réduire les douleurs chroniques associées.

  • Effet anti-inflammatoire naturel. Une activité physique modérée mais régulière agit comme un anti-inflammatoire naturel, aidant à apaiser les processus inflammatoires persistants dans l’organisme.

  • Réduction du stress. Le sport favorise la libération d’endorphines, régule le cortisol et participe activement à une diminution du stress, facteur aggravant bien connu de nombreuses pathologies chroniques.


Mais alors, quelle activité physique choisir avec l'endométriose ?


Le yoga : une révélation personnelle


Un début inattendu…

Pour ma part, j’ai choisi le yoga. Ça a été un véritable coup de cœur ! Et pourtant… au départ, je ne l'aurais jamais imaginé ! La première fois qu'on m'a proposé de faire, du yoga, j'ai dit non "c'est trop mou, pas assez intense" ! Et pourtant… le yoga cache bien son jeu. Il en existe de nombreux types, et chacun peut y trouver son compte.


De Bikram à Hatha Yoga : un voyage intérieur

J’ai commencé par le yoga Bikram, une pratique dynamique qui enchaîne une série de posture, dans une pièce chauffée à 40 °C (voir ici). On transpire beaucoup ! Même si je ne le recommande pas forcément à mes clients, ça a été mon point de départ.

Puis j’ai découvert l’Ashtanga Yoga : j’adorais constater mes progrès séance après séance. Par la curiosité et les divers types de yoga proposé par mon studio, j'ai découvert le Vinyasa, un yoga dynamique et plus créatif : on suit un flow fluide et rythmé.


Ces pratiques m'ont amené à trouver l'envie d'en savoir plus, de découvrir les racines du yoga, c'est ainsi que j'ai décidé de me former au Hatha Yoga, plus doux, plus ancré dans la tradition. J'ai connecté à la philosophie du yoga.


Les bienfaits concrets que j’ai constatés avec cette pratique personnelle, j'ai pu :

  • Réduire mes douleurs pelviennes chroniques

  • Diminuer mon stress et mon anxiété

  • Renforcer ma conscience corporelle

  • Éliminer mes toxines 

Et donc : améliorer ma qualité de vie au quotidien.

Aujourd’hui, je me sens suffisamment bien pour pratiquer aussi le Pilates, la danse ou tout autre activité physique… Mais tout a commencé par le yoga.


Et vous ? Quelle activité vous correspond ?


Je le répète souvent : l’essentiel est de trouver une activité physique qui VOUS correspond.

La clé, c’est la régularité, même à petite dose. Bouger permet à votre corps :

  • de se mobiliser,

  • d’éliminer les toxines,

  • de se détendre,

  • et de sécréter des endorphines.

C’est un remède puissant, physiquement et mentalement.


Commencer pas à pas… sans pression


Pas besoin de tout révolutionner en un jour. Commencez par des balades, des marches dans un parc, une forêt, le week-end… Si vous êtes en famille, embarquez vos enfants ou votre partenaire. Votre corps vous dira merci. Et votre mental aussi. 😉


Osez essayer, testez, explorez


Demandez-vous : quelle activité vous attire (même un peu) ? Testez, explorez, et n’hésitez pas à vous challenger.


Choisissez une pratique douce, modérée et régulière. Il faut savoir qu'une activité intense et à trop forte dose peut avoir l'effet inverse et provoquer un stress supplémentaire pour le corps

Personnellement, je n’aurais jamais pratiqué le yoga si on ne m’avait pas un peu poussée…Et cela a été une découverte exceptionnelle pour moi !

En conclusion


Bouger ne signifie pas souffrir davantage. Au contraire, c’est un chemin pour mieux vivre avec la douleur, pour retrouver de la liberté dans son corps, et du bien-être dans sa tête. Il ne s'agit pas de performance, mais de mouvement juste, respectueux, régulier. Et parfois, ce petit pas que vous ferez vers une activité peut devenir une transformation profonde.


Je vous encourage vraiment à vous écouter, à essayer, à vous laisser surprendre. Comme moi, vous pourriez bien découvrir une pratique qui vous aide à reprendre du pouvoir sur votre corps et votre quotidien.


À venir : comment j’ai adapté ma pratique pendant les périodes de crise !


Dans un prochain article, je vous partagerai comment j’ai ajusté ma pratique physique (et mentale) pendant les périodes de douleur intense, notamment liées à l’endométriose. Parce que non, on ne fait pas la même chose quand on va bien que lorsqu’on est clouée au lit. Et pourtant, on peut quand même faire quelque chose. 💛


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